mardi 13 janvier 2015

Une journée pour l'Histoire

«S’exprimer est une nécessité. La liberté est un combat»                            3 millions?

                                 «Je suis juif, je suis musulman, je suis flic, je suis Charlie»

4 millions?                                                         « Merci les flics»

                                                              «Je suis Rabelais, je suis Voltaire»     Valence

« Qu’un sang impur abreuve nos crayons»                               « N’aime pas peur»

Toulouse                                                      « On ne tuera pas le rire. Merci Charlie»

                                                            Paris

        Bordeaux                                  « Plutôt mourir de bout que vivre à genoux»

«Plus forts que la haine»                  « Celui qui tue un homme tue l’humanité»

                                              « Islam = paix»

     « Les musulmans ne sont pas des terroristes»                5 millions?




lundi 12 janvier 2015

Libres, debout, ensemble


LE MONDE |  • Mis à jour le  | Par 
interest
Un homme tient une pancarte "Je suis Charlie" lors du rassemblement place de la République à Paris, le 7 janvier, en mémoire des victimes de l'attentat perpétré contre "Charlie Hebdo".

Editorial du Monde Emotion, sidération, mais aussi révolte et détermination : les mots peinent à exprimer l’ampleur de l’onde de choc qui traverse la France, au lendemain de l’attaque terroriste perpétrée contre Charlie Hebdo. Un choc qui nous renvoie, toutes proportions gardées, à celui éprouvé le 11 septembre 2001 par la planète entière.


En plein jour, en plein Paris, de sang-froid, des fanatiques ont assassiné lâchement des journalistes, des dessinateurs, des employés ainsi que des policiers chargés de leur protection. Douze morts, exécutés au fusil d’assaut, pour la plupart dans les locaux mêmes de ce journal libre et indépendant.
Et, au milieu du carnage, victimes de cette infamie, des collègues, des camarades : Cabu, Charb, Honoré, Tignous, Wolinski, ainsi que l’économiste Bernard Maris. Depuis des années, des décennies, ils résistaient par la caricature, l’humour et l’insolence à tous les fanatismes, pourfendaient les intégrismes, dénonçaient les imbécillités, brocardaient les institutions.
Depuis dix ans, ils étaient menacés et le savaient : des fous de Dieu islamistes poursuivaient de leur haine ces « blasphémateurs » qui osaient moquer leur Prophète. L’équipe de Charlie Hebdo n’avait pas reculé, pas cédé, pas cillé. Chaque semaine, armée de ses seuls crayons, elle continuait son combat pour la liberté de penser et de s’exprimer.
Certains ne cachaient pas leur peur, mais tous la surmontaient. Soldats de la liberté, de notre liberté, ils en sont morts. Morts pour des dessins. A travers eux, c’est bien la liberté d’expression – celle de la presse comme celle de tous les citoyens – qui était la cible des assassins. C’est cette liberté d’informer et de s’informer, de débattre et de critiquer, de comprendre et de convaincre, cette indépendance d’esprit, cette nécessaire et vitale audace de la liberté que les tueurs ont voulu écraser sous leurs balles.
Cet attachement aux libertés est au cœur de la démocratie. Mais le sinistre commando djihadiste nous rappelle cruellement que pour certains, aujourd’hui, la liberté de pensée et d’expression est une menace intolérable contre la loi de Dieu qu’ils rêvent d’imposer.
« C’est la République tout entière qui a été agressée », comme l’a dit le chef de l’Etat, François Hollande, mercredi soir. Agressée dans sa devise, « Liberté, Egalité, Fraternité », et dans les valeurs qu’elle exprime. Récusée dans son principe de laïcité et dans son engagement à « respecter toutes les croyances » religieuses ou philosophiques. Attaquée dans sa volonté de faire vivre le pluralisme des convictions et des consciences – à condition qu’elles respectent la République. [...]
La réaction des Français démontre qu’ils l’ont compris. C’est réconfortant et rassurant. Par dizaines de milliers, place de la République à Paris comme au cœur des principales villes du pays, ils sont venus spontanément, gravement, exprimer leur émotion, leur solidarité, leur indignation, leur volonté de faire front, ensemble, debout, libres. Ils étaient porteurs d’un message qui résumait tous ces sentiments : « Je suis Charlie. »
Oui, « nous sommes tous Charlie ». Au-delà de la traque engagée par la police pour les retrouver, c’est la meilleure réponse que nous puissions adresser aux auteurs de cet acte de guerre contre la France et les Français. Nous le devons aux victimes, nos amis.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/attaque-contre-charlie-hebdo/article/2015/01/08/libres-debout-ensemble_4551628_4550668.html#KAzAlfEQ6vb0W2gs.99

Questions:
1. Que signifie pour toi la pancarte " Je suis Charlie"?
2. Qui est Charlie?
3. A quel événement fait penser cette tragédie?
4. Qui a été assassiné? Par qui? Où? Pourquoi?
5. Comment ces journalistes combattaient-ils les fanatismes et les imbécillités?
6. Depuis combien de temps étaient-ils menacé? Par qui?
7. Suite aux menaces, les journalistes, ont-ils renoncé leurs critiques?
8. Quel est leur combat? Quels sont leurs armes?
9. Quelle était la cible des assassins?
10. Qu'a dit François Hollande Mercredi passé? 
11. Quelle est la devise des Français?
12. C'est quoi la laicité?
13. A-t-on retrouver les coupables? Qui étaient-ils? Quels attentats ont-ils encore commis?
14. Etais-tu au courant de ce qui s'est passé? Comment? A travers le journal parlé, la presse, internet, les amis, les parents...


jeudi 8 janvier 2015

Charb, mort dans l'attaque de Charlie, Hebdo

Parmi les douze morts de l'attaque de Charlie Hebdo, figurent plusieurs dessinateurs et deux policiers. L'un d'entre eux, tué dans les locaux, assurait la protection du dessinateur Charb, directeur de la publication.
Ce dernier avait publié dans l'édition de la semaine un dessin qui revêt un caractère particulièrement prémonitoire relevé sur Twitter:



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